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La peinture noire en action

Après les essais sur la couleur (voir projet : Avant le noir), voici des tableaux qui expérimentent l’alchimie de la peinture noire.

La couleur noire est pour moi une fascination un peu maladive. Le noir c’est facile, pas besoin de choisir de couleur, c’est tout de suite reconnaissable, visible de loin et sans beaucoup de lumière, universel.

Le pot de peinture noire permet de mettre en situation une couleur par des scènes de genre, des associations d’idées. Un peu d’humour, quelques références artistiques…

La fabrication de ces travaux explore une alchimie. La technique du pinceau est rare. La peinture coule d’elle même sur un idée de trajet, mais le contrôle de son dessein graphique n’est que partiel. La durée de séchage devient une clé importante du résultat d’une oeuvre. Parfois ça marche. Parfois cela surprend.

La peinture noire (qui doit être brillante pour correspondre à ma fascination) à également cette caractéristique de  la réflexion. On se voit dedans, on voit le reflet de tout ce qui n’est pas le tableau. Ce phénomène est encore plus fort quand une vitre encadre le tableau. Le noir n’est pas vu, il donne à voir. Il est timide, préférant montrer ce qui l’entoure. Mais en même temps on ne voit que lui.

Très paradoxal ce noir…